Elle est devenue L’ECRIT durant 2 à 3 siècles
mais nous n'y comprenons plus rien.
Son intérêt actuel,
hormis qu'elle soit surtout utilisée pour donner l'impression de vieux (les diplômes sont souvent en textura pour justifier un savoir pérenne) ou de dictature,
est surtout pédagogique.
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Depuis les années 1980, comme la mode du train électrique ou autre, la calligraphie est l'objet de joutes ou de "savoirs-faire" aussi ridicules que tristes.
J'a vu des concours et des gens savoir mieux faire que les machines. Disneyland n'est maintenant plus très loin...
.
Dans le fourre-tout de "tradition" marchent pêle-mêle les doctes, les loques et les creux bouquins qui font l'étalage de "surtout, il ne faut pas faire ça" ..."ou ça".
Avec, dans la plupart des cas, un réquisitoire esthétique fondé sur le plus grand des vents.
Pour ma part, je n’ai pas encore vu de livre vraiment honnête sur la calligraphie. Même celui de Media Villa (Imprimerie Nationale), malgré son sérieux réel, pêche dans le sens de ce que j’ai dit plus haut.
D’ailleurs, pour ce qui est de l’apprentissage, aucun bouquin n’est à conseiller.
.
Il y a 35 ans, sortant tout frais de chez mon maître, le mot calligraphie provoquait des "???" collectifs et "ça sert à quoi ?" tout aussi collectifs. Puis vint « vous savez le Chinois ».
Maintenant c'est :
Pour moi, la calligraphie, c'est l'alternative aux cancres de l'art mondialiste qui gangrène nos Arte, nos pignons sur rue.
Jusque dans ma Creuse où Paris se singe plus vite que le train quand il n'est pas en retard.
Ah, j'oubliais, si une vidéo est mieux qu'un bouquin, rien ne vaut le contact :
j'ai faim écrit,
j'ai faim lu,
j'ai faim sur l'écran,
au téléphone,
en spam ou la cuillère
ne sont pas perçus de la même manière par Paul, Jacques ou Pastelle.
Jean Luc Moreau Romain
4 chemin des Places
F23250 Saint Hilaire le Château
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