samedi 5 avril 2008

Pourquoi ?

Pourquoi la calligraphie à notre époque ?


Pourquoi notre époque, si fière de ses sciences, technologies, et autres choses du plus grand intérêt s'intéresse tant à ces choses vieilles et sans espoir ?

Pourquoi faut-il que quelques uns légifèrent sur comment faire, ce qu'est bien, mal et tout ce qui convient ?


Pourquoi aussi justifier de ça à une époque où tout s'en fout, se prétend tenant de titre, remplaçant du dieu, du stade et file l'haleine du discour infini sur l'égo qui prie le moindre ressac de venir en aide aux indigents malades de l'infirmité d'ennui colossal : le moi-je-sais-tout parfait à qui l'aumone n'est que du blé pour lever plus haut la stèle de l'honneur pondéral ?

D'autant qu'encore enfant, je suivais la mère chez M. Truc, peut-être Machin à copier feston, arabesque et pimpons de planche à suer des gouttes tout à côté de l'encre prête à crier malheur si jamais l'une tombait flaque sur l'autre.
Quoi, n'avais-je pas cessé de demander l'heure à partir de cette heure où l'ordi n'avait pas encore sa place sur l'atome des chemins fats.
Jamais n'aurais-je cru qu'un jour sans pleur la calligraphie évacuerait le si preux ventilateur que j'aimais lancer à travers rêves, blagues et graves vapeurs.

En plus tout le monde connait !
moi, je n'ai rien connu d'autre que le visage crispé du cancre que l'on prive de vélo si chaque feston est plus haut que l'air du robinet qui coule.
Alors le mec qui m'a fait connaître la textura, c'est un cinglé, parce qu'il a compris que j'allais aimer et que l'arabesque, ça bouscule les opinions.

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